Nice devient la première ville de France couverte avec SFR
Après avoir fait du déploiement de la 5G un de ses thèmes de campagne, le maire de la ville Christian Estrosi est bien conscient des interrogations soulevées par son déploiement.
Christian Estrosi veut faire de Nice une ville modèle dans la 5G, dès vendredi 27 novembre 2020 à midi, 50 % de la population niçoise y auront accès – à condition d’être équipé d’un smartphone compatible et d’un abonnement adéquat chez SFR, premier opérateur à lancer commercialement la 5G en France. Dans les prochaines semaines, la couverture sera étendue.
À son lancement, la 5G améliorera l’accès aux services proposés par les réseaux 4G en permettant notamment un meilleur débit et plus de capacité. En particulier, avec la 5G, une quantité beaucoup plus importante de données peut être échangée sans engorgement des réseaux.
Elle favorisera ensuite le développement de services innovants pour les particuliers et pour les entreprises dans de nombreux domaines.
Dans le domaine de la santé, par exemple, la gestion des équipements médicaux dans l’hôpital, la télémédecine ou encore la prévention de maladies chroniques figurent parmi les applications envisagées de la 5G.
La 5G est elle-même une technologie qui a vocation d’évoluer : à l’instar des technologies mobiles précédentes, ses performances vont progresser (débit, réactivité, capacité à supporter beaucoup d’usagers en même temps). De nouvelles fonctionnalités pourront être progressivement proposées par les opérateurs dans les prochaines années au fur et à mesure de l’évolution de la 5G..
La 5G est une technologie évolutive qui va s’enrichir progressivement, au gré de l’évolution des standards au niveau mondial. Elle sera dans un premier temps une 4G améliorée apportant beaucoup plus de débit et de capacité. Elle évoluera ensuite au fur et à mesure que des éléments du réseau adopteront cette technologie et les fréquences sur lesquelles elle sera déployée.
Une étape importante doit être franchie autour de 2022, avec la 5G dite stand alone, qui apportera des fonctions de gestion intelligente du réseau et une interactivité en temps quasi-réel. Au niveau des usages grand public, cela devrait permettre d’accroître la qualité et la fiabilité des communications. On peut aussi imaginer que se développent des expériences de réalité virtuelle et augmentée inédites (par exemple dans les interactions à distance).
Surtout, la 5G devrait permettre de gérer un grand nombre d’appareils connectés. On ne parle plus uniquement des smartphones, mais aussi des ordinateurs, des voitures et de tout un écosystème d’objets connectés. Derrière cette dernière notion se cache surtout l’idée que de plus en plus de machines autonomes seront connectées au réseau mobile : ville intelligente, sécurité, maison connectée, etc.
La 5G et plus généralement les évolutions à venir des réseaux télécoms vont entraîner davantage d’interactivité entre le réseau et ses utilisateurs. Ceci peut donner lieu à des échanges de données plus nourris que dans les réseaux actuels.
L’ARCEP est vigilante à la question de la gestion des données personnelles et maintient un dialogue continu avec les opérateurs en association avec la Commission nationale informatique et libertés (CNIL).
Cette question pousse certaines personnalités politiques à remettre en question l’intérêt de cette technologie, mais le gouvernement a souhaité maintenir son calendrier, sans attendre un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) prévu en mars 2021.
Car des questions demeurent sans réponses. Très particulièrement pour les ondes à 26 GHz : de courtes portées, elles ne peuvent pas franchir les obstacles. Ainsi le corps d’un passant constitue pour l’onde millimétrique une barrière qu’elle ne peut pas traverser. L’exposition aux tissus humains n’est que superficielle : elle concerne néanmoins la peau et les yeux, recouvert d’une couche d’eau qui absorbe les ondes. Avec quels effets ? Les études scientifiques devront le dire. La question se pose différemment pour les ondes à 3,5 GHz, celles qui font l’objet des ventes aux enchères de novembre 2020. Cette gamme de fréquence est proche de celle dans laquelle émet aujourd’hui la 4G, c’est la raison pour laquelle certaines « agences (de santé) nationales considèrent soit qu’il n’y a pas d’enjeu sanitaire propre à la technologie 5G », est-il écrit dans le rapport « Déploiement de la 5G » qui appelle néanmoins à de nouvelles études.
En tout état de cause, il faut rappeler que les réseaux télécoms sont soumis à un double régime de protection de la vie privée : le respect du secret des correspondances, d’une part, et du Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), d’autre part. Enfin, la loi française a été renforcée pour assurer un niveau élevé de sécurité des réseaux 5G. Un nouveau dispositif de contrôle des équipements télécoms a été mis en place, conduit par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Ce dispositif s’applique quel que soit l’équipementier et son pays d’origine.
La communication par mobile est encore amenée à progresser et à changer les habitudes des entreprises et nous sommes à votre écoute pour étudier avec vous, l’intégration de ces nouveaux outils dans votre structure.